Voix fantômes. La littérature à portée d’oreille
Version
Published
Date Issued
2009
Author(s)
Hart Nibbrig, Christiaan L.
Type
Book
Language
French
Subjects
Abstract
Depuis l’étude de Derrida sur La voix et le phénomène, la voix a mauvaise réputation. Elle porterait la responsabilité de l’histoire du phonocentrisme. Dans la figure du “s’entendre parler” résiderait, selon Derrida, l’illusion d’une présence immédiate du sens – et avec elle la chimère du sujet dans la métaphysique occidentale.
Dans cet essai, Christiaan L. Hart Nibbrig poursuit le phénomène de la voix dans la littérature et la philosophie occidentale. Pour ce faire, il s’oriente moins sur Derrida que sur Roland Barthes qui désigne la voix comme le “reste” du corps dans la langue : quelque chose qui est éliminé dans la langue (lue de manière muette, écrite). La voix a son lieu dans la surface de contact entre signifiant et signifié. Elle n’est plus présence et pas encore représentation, elle n’est plus tout à fait corps et pas encore tout à fait esprit. Voilà qui lui donne quelque chose de spectral, de fantomatique.
Dans cet essai, Christiaan L. Hart Nibbrig poursuit le phénomène de la voix dans la littérature et la philosophie occidentale. Pour ce faire, il s’oriente moins sur Derrida que sur Roland Barthes qui désigne la voix comme le “reste” du corps dans la langue : quelque chose qui est éliminé dans la langue (lue de manière muette, écrite). La voix a son lieu dans la surface de contact entre signifiant et signifié. Elle n’est plus présence et pas encore représentation, elle n’est plus tout à fait corps et pas encore tout à fait esprit. Voilà qui lui donne quelque chose de spectral, de fantomatique.
Subjects
B Philosophy (General)
BH Aesthetics
BJ Ethics
PN Literature (General)
ISBN
978-2-911087-62-2
Publisher
Van Dieren
Submitter
RenkenA
Citation apa
Hart Nibbrig, C. L. (2009). Voix fantômes. La littérature à portée d’oreille. Van Dieren. https://arbor.bfh.ch/handle/arbor/30947
